Wednesday 15 October 2014

On vient de blaguer sur le thème "on nous cache tout"

On nous cache tout! On nous dit rien!
Fluide Glacial.
http://www.fluideglacial.com/niouzes/index.php?id_niouze=146


J'ai pas lu.

Y a-t-il des indication, pas qu'on nous cache vraiment tout, jusqu'à la vrai somme de 2+2 ou la vrai couleur de l'herbe fraîche, mais qu'il y a des choses importantes où on nous cache, sinon tout, au moins beaucoup?

Peut-être que oui. Le maire de 6e Arrondissement de Paris vient de lâcher que la mendicité avec enfants est un "problème sanitaire". Peut-être qu'il a aussi précisé pour qui et en quelle mesure, mais DirectMatin nous en dit rien.

C'est pourtant un peu important. On peut dire, surtout en certains cercles, que tel ou tel phénomène est un "problème sanitaire", et pourtant il ne le serait pas d'un point de vue médical objectif, c'est juste qu'on peut le prétendre d'une manière trop floue.

Analysons ... les enfants souffrent à leur santé puisqu'ils sont exposés au plomb dans les fumées des pots d'échappement des voitures?

Il y a pourtant des rue piétonnes où ils seraient moins exposés. En plus, si les mères d'une chiourme se prennent les relais, il y a des chances que chaque enfant ne soit pas trop exposé.

Ou ... les enfants sont plus souvent enrhumés que les mendiants adultes, et leurs rhumes sont contagieux?

Encore une fois, les mères d'une chiourme peuvent se prendre les relais. En plus, pour donner on n'est pas obligé à s'approcher à distance de contagion.

Ou ... la présence des enfants constitue pour eux-mêmes et pour les enfants des bourgeois aussi un danger de santé mentale?

Là, halte. Précisément comme un terme comme "problème sanitaire" relève objectivement de la médicine, ainsi aussi l'accoutumance mentale au phénomène de mendicité ne relève pas objectivement de la médecine du tout. Donc, ne relève pas du tout non plus du terme "problème sanitaire".

Ou Ban Ki-moon précise que le cesse-feu à Gaza est bon, mais il faudra aller aux racines du problème pour éviter un nouveau conflit. Peut-être lui aussi a-t-il précisé de quoi il parlait, mais les lecteurs de DirectMatin mardi 14 octobre, version papier, ont là aussi dû se contenter de deviner quelles seraient les racines qu'il voudra attaquer.

Là aussi il y a plusieurs possibilités. Je ne sais pas s'il a considéré la solution que je soutiens, je ne crois presque pas. Donc, on aimerait savoir quelle solution il soutient et quel problème il pose comme la racines des conflits successifs dans cette aire.

Il pense que le problème soit la haine? Soit, la haine est un problème, mais il n'a pas de solution qui va pour tous les situations. La solution la plus générale se trouve en Mathieu 5-7 et aussi en Luc ... pourtant St Augustin dit qu'il peut y avoir des situation où on est tellement maltraité qu'on n'a plus le devoir de tourner l'autre joue. D'ailleurs, je ne crois pas que c'est ce que Ban Ki-moon propose à tout le monde là-bas. Et la solution "éduquer" n'en est pas une, des qu'il y a des divergences entre les parents sur le contenu de l'éducation. Comme c'est très palpablement le cas là-bas.

Ou il pense que le problème serait résolu dès que les Palestiniens auront un état? Même s'ils sont divisés entre Chrétiens en minorité et Musulmans en majorité et que cette majorité musulmane est elle-même divisée entre les gens qui soutiennent les libertés des Chrétiens et Hamas, qui, une fois en position de pouvoir, s'est attaqué à leurs libertés, autant que l'administration zioniste ou bientôt peut-être même davantage?

Ou Ban Ki-moon penserait-il que le problème serait dans la nature exclusive des religions Abrahamiques? Après tout il est Sud-Coréen. Un pays d'où le Christianisme est historiquement assez absent, sauf une période de mission catholique qui s'est soldée avec des martyres.

Ou peut-être a-t-il une diagnose vraiment bonne, mais DirectMatin nous le cache.

Entre-temps, ceux qui ont lu ont pu se faire leurs idées, parfois assez saugrenues (les Athées du type "Humanistes" penseront par exemple que Ban Ki-moon a pu viser les religions Abrahamiques et leur exclusivité, les extrêmes capitalistes anti-pauvres penseront que Jean-Pierre Lecoq sympathise avec ceux qui prennent la mendicité comme une saleté, même si les mendiants sont souvent pas très sale du tout - et surtout c'est le cas avec les familles d'enfants).

Et ainsi de suite. On cultive une langue de bois. Et ces personnages là ne sont pas les seuls, autrement on les aurait remarqués ou remarqué que leur propos sont en DirectMatin reduits à de la langue de bois. Non, on nous ne cache pas que 2+2 font 4, ou que l'herbe fraîche est verte, mais il y a des thèmes un peu moins générales (et déjà, parmi les thèmes généraux on nous cache la véracité de nos yeux et nos équilibrioceptions quant à la stabilité de la Terre et le mouvement diurne du Ciel, et l'inaccessibilité du passé pré-humain - qu'il soit six jours ou des milliards d'années - à des observateurs purememnt humains, c'est à dire on nous le cache en ridiculisant ceux qui soutiennent la solution simple et obvie), il y a des thèmes comme le fonctionnement de la politique où on nous habitue à une malfaisance déjà dans l'ordre linguistique et philosophique, comme une casserrole lentement chauffée habitue la grenouille à ce qui sera sa mort.

Hans Georg Lundahl
Bpi, Georges Pompidou
Ste Thérèse d'Avila
15-X-2014

PS, parfois la langue de bois devient un problème sanitaire létal. Comme pour les fétus, quand les mères, croyant une telle baliverne se considèrent trop peu mûres pour être mères. Déjà à l'âge de cinq ans on peut faire quelques actes de baby-sitting, et à l'âge concerné (les filles de cinq ne tombes pas enceintes, Dieu ne fait pas d'erreurs) on peut faire du baby-sitting tout court. Donc, on peut être la mère d'un bébé aussi./HGL

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