Sunday 3 May 2015

Conclusions hâtives

Selon la doctrine bien établie, il me semble même dogme depuis le Concile de Trente sinon déjà avant, un laïque, qui n'a jamais été ordiné prêtre, ne peut pas célébrer la Messe. Et c'est un sacrilège de même essayer.

Bon, qu'on appelle Pape Michel Sa Sainteté ou Mr Bawden, il n'a pas commis cette faute du tout. Élu dans un conclave d'émergence, en 1990, il n'a pas célébré une seule Messe avant d'être ordiné en 2011, un samedi, et le dimanche lendemain, de Gaudete, il a été sacré évêque. Sa ligne selon les wikipédies à l'époque que la lignée épiscopale de chaque évêque connu ayant article était notée, remonte à un schisme contre Pie XII, ayant eu lieu au Brésil. Il n'a donc pas commis cette faute.

Mais le fait qu'on lui attribue cette faute, avec le fait qu'il a été connu en partie avec mon apologétique me fait penser à un fait assez probable, qu'on m'aurait attribué cette faute à Sysslebäck dans les années nonante. Une femme qui était bibliothécaire et qui devait donc être instruite, mais qui ne l'était pas vraiment sur les choses catholiques, était en train de me demander en passant, en vérifiant pour ainsi dire ma situation globale, parce qu'elle "se faisait des soucis" ou on se faisait des soucis, m'a demandé si j'allais à la Messe, vue que le village était à 2 h. de Karlstad avec le bus, et le dimanche le bus partait trop tard pour arriver en temps pour la Messe.

Bon, pour ne pas être rude envers ce qui pourrait théoriquement être juste une enquête polie (pas vraiment, on dit pas qu'il y a des gens qui se font des soucis, alors!) j'ai précisé qu'en Catholique traditionnel, j'ai pas envie à assister à "la nouvelle Messe" - j'ajoutais qu'il y a eu une réforme liturgique que je rejetais - mais que je faisais une "messandakt" comme on dit en suédois. En allemand on dit "Messandacht". En français la seule phrase que je connais est "rester à maison et lire le missel". Une recommendation donnée par Mgr Lefèbvre à ceux qui ne pouvaient pas assister à une Messe en rite traditionnel, donc normalement de St Pie V en latin, ou autrement à une Messe célébrée par des Uniates. Pour revenir de cette explication linguistique, que je ne donnais pas à elle, elle me semblait un peu perplexe, mais ne me posa pas de question supplementaire dessus, plutôt elle dit ne pas se connaître ès choses religieuses, et sa prochaine question était si ce n'était pas solitaire. Je crois que j'ai pu répondre que ce n'est pas pour rencontrer des gens qu'on assiste à la Messe, mais pour rencontrer le Bon Dieu.

Ceci n'aurait pas dû donner beaucoup de conséquences si son enquête avait été vraiment polie, si elle s'était contentée avec mon "bon, tout va pas bien", mais hélas, l'année prochaine ou celle après, j'ai dû me défendre contre la psychiatrie, et depuis j'ai eu des grosses difficultés avec tout ce qui est clergé catholique, de manière de me faire croire qu'elle m'a attribué la faute énormément grave et qui aurait alors prouvé que je n'étais en rien un catholique, de m'essayer à un sacrement sans être ordiné - ou en me donnant le bénéfice du doute en se demandant qui m'aurait ordiné et pourquoi je ne l'avais pas dit.

Soit elle n'a vraiment pas compris, elle n'a rien compris de très exact de la différence entre "messa" et "messandakt", elle n'a pas du tout capté que je n'avais pas du pain azyme, ni du vin ni un autel pour de vrai devant moi, j'étais à genou, je lisais le Missel, et pour les mots de la consécration je me taisais complètement, en imaginant les endroits autre part où un prêtre ordiné les dit sur le pain et le vin qui deviennent le Sacrement, le Christ Sacrémenté, mais elle m'a considéré (à tort) comme incapable de dire cohéremment ce que j'avais même pas voulu dire, mais ce qu'elle devinait : que je fisse une cène protestante, pour l'essentiel, que ma conversion catholique ait été une incohérence mentale de ma part. Non. Alors elle n'a pas compris, et ensuite elle n'a pas fait la confiance normale à ma capacité de me faire comprendre, elle a deviné à tort et travers, juste pour avoir un image qui semblait quelque part cohérent et en quoi que ce soit complet à elle - même si c'était un image qui me rendait illogique. Qui me rendait incohérent.

Soit, elle a très bien compris, mais elle a fait semblant devant les autres. Sa mission était, théoriquement de me refaire les idées, et, à défaut de ça, de me quelque part démoniser comme un fou (bien qu'ils auraient, car le scénario présuppose des gens qui se parlent entre eux avant ou après qu'une d'entre eux vient me voir, plutôt dit "excuser comme un cas mental" - ce qui démonise autant sauf parmi très sélectes et "mures" âmes, parmi lesquelles je ne voulais pas être coincé).

Dans les deux cas, l'un après l'autre, en service de psychiatrie, en service social, en dehors les deux mais à qui ils font confiance, a repris, insensément, que j'eusse commis une faute que je n'ai pas commis.

Qu'on ne l'ait pas dit ouvertement n'y change rien.

Un prêtre, depuis décédé, ou son secrétaire pour l'internet, m'a récemment demandé de n'absolument pas faire des exorcismes. Pas sans être ordiné avant. Ses arguments étaient fautifs, vue que l'exorciste est un ordre mineur qui confère les prières de l'église comme un sacramentel, mais qui ne sont pas à proprement dire des sacrements, mais son insistance me faisait croire qu'il était vraiment préoccupé si je m'osais à essayer l'exorcisme d'une personne possédé - et je ne lui n'avais pas donné un quelconque motif d'un tel soupçon.

Pourquoi l'a-t-il donc de tout soupçonné?

Cette rumeur depuis Sysslebäck, à la diffusion de laquelle ont contribué les psychiatres.

Hans Georg Lundahl
Paris
IV. Dimanche après Pâques
et Invention de la Sainte Croix
3-V-2015

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